Depuis quelques jours le confinement national a commencé. Les bibliothécaires sont renvoyé.e.s chez eux pour la majorité. Poussé.e.s dans nos retranchements, c’est le moment de booster notre créativité et de revoir notre mode de fonctionnement !

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Parce que pour beaucoup, la bibliothèque c’est avant tout un lieu d’accueil du public, avec des actions crées pour et parfois par eux et que là bah, forcément, c’est plus compliqué. La bibliothèque c’est aussi et évidemment un accès au savoir et là c’est le moment pour les bibliothèques numériques de tirer leur épingles du jeu. Mais je ne m’attarderais pas sur ce point précis que Biblionuméricus a déjà pointé. Tout ce que je pourrais ajouter à ce sujet c’est que ce moment de crise serait peut-être l’occasion de faire du pied à l’Etat pour que de nouvelles négociations aient lieu à l’avenir et qu’un droit de prêt numérique soit mis en place, seule solution pour arrêter de nous faire pigeonner.

Et puis comment faire alors que pour beaucoup la fermeture s’est décidée juste avant ou au moment du confinement, ce qui fait qu’étant dans des professions où on a peu l’habitude du télétravail, on n’a pas vraiment pu préparer nos arrières. Dans mon établissement, on avait commencé à imaginer tout un tas de tâches à faire en interne (genre gros inventaire, désherbage massif, etc) sans réaliser qu’en fait on n’allait pas revenir travailler sur place pendant quelques temps… Et moi la première j’avoue m’être d’abord dit, « mais qu’est ce qu’on va bien pouvoir faire chez nous ? Notre boulot il se fait  en lien avec le public et les collections, hors on a ni l’un ni l’autre sous la main là. »

Une remarque qui n’est pas bien juste en prenant deux secondes de recul puisque dans un cas nous avons accès à notre public par les réseaux sociaux et dans l’autre, internet regorge de ressources à conseiller, valoriser, trier. Lire la suite